A dix-huit ans, j’ai décidé de prendre des cours de dactylographie pour pouvoir écrire un livre. Cela m’a été bien utile depuis mais je ne suis pourtant pas devenue écrivain ! Après des études d’assistante sociale, j’ai travaillé dans une caisse d’allocations familiales puis en consultation médico-psychologique. Je souhaitais aider les gens, découvrir des milieux sociaux.
Parallèlement, j’ai repris des études de lettres, le français avait toujours été ma matière préférée, et je lisais énormément depuis toute petite. Après une année en Ecosse comme assistante de langue, j’ai décidé de passer le CAPES et de me réorienter vers l’enseignement des lettres. J’ai ensuite passé vingt-trois ans dans l’éducation nationale, en lycée, puis en collège.
Il y a douze ans, le centième anniversaire de ma grand-tante approchant, je lui ai proposé d’écrire sa biographie. J’ai en effet toujours regretté de ne pas avoir interrogé mes grands-parents maintenant disparus sur leur enfance, leur vie professionnelle, leurs conditions de vie pendant la guerre… Une partie de la mémoire familiale est partie pour toujours et cela me désole. J’ai donc rencontré ma grand-tante régulièrement pendant quelques mois et nous avons décidé de faire de son récit un petit livre imprimé à offrir à tous les membres de la famille lors de sa fête d’anniversaire. Cette expérience m’a tellement plu que j’ai entrepris une formation d’écrivain public avec le CNED et décidé de quitter l’éducation nationale pour me réorienter professionnellement vers le métier de biographe qui me permet de conjuguer mes deux passions : l’écriture et l’aide.
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